Les spectacles
"Jeanne d'Arc et les ExtraTerrestres"
C’est une histoire sur la peur, la peur ordinaire que l’on subit, celle qui s’immisce par les journaux, la télévision, la radio, la rumeur, les « on dit », l’ignorance et tout ce qui s’ensuit.Cette peur qui fait que l’on s’enferme physiquement et moralement. Cette peur qui nourrit le racisme, le rejet, cette peur qui fait que notre esprit se vide, se rabougrit, s’assèche.Cette peur qui fait que l’autre n’est plus un être humain comme nous, mais un étranger, un monstre incompréhensible et menaçant. “Jeanne d’Arc et les extraterrestres”, c’est aussi et surtout une farce qui espère ne pas être moralisatrice, c’est une farce où l’on parle aussi de la bêtise bien intentionnée, de ces fausses valeurs moralisantes, qui paralysent l'esprit et l'abrutissent autant que la peur. Mais c’est surtout une farce où l’on commence déjà par se moquer de nous-mêmes, parce que dans le fond, comme le disait un autre: pour se rendre compte que l’on est con, il faudrait ne pas l’être.
La J.A.M.B.O.N.
La Joyeuse Amicale des Majorettes Bouchères Ouvrières et Novices
La J.A.M.B.O.N.
La Joyeuse Amicale des Majorettes Bouchères Ouvrières et Novices
Autant que la boucherie, la majorette est une institution chez les Sassus ; de la grand-mère à l’arrière petite fille en passant par la bru et l’employée frivole chacune souhaite briller les dimanches de représentation.
Hélas lors d’une de ces répétitions publiques tout va s’écrouler : la boucherie Sassus fait faillite. Les membres de cette famille se retrouvent brutalement démunis sous le regard d’un public qui les observe bien à l’abri derrière les barrières.
Au milieu de cette étrange cage l’univers des personnages explose et, de crises en crises, de confessions en témoignages, de rancunes en meurtres, cette famille va se désagréger et anéantir jusqu’au plus petit reste d’humanité.
Sans complaisance ni compassion, la pitoyable épopée des Sassus est une fable. Une fable grotesque sur la misère humaine. Misère sociale et morale qui plonge tous ses personnages, proches cousins des bouffons et des clowns
dans l’irréalité d’un absurde cruel et caustique.